Elever des animaux signifie produire des descendants qui sont en moyenne meilleurs que leurs parents. Etant donné que les parents transmettent uniquement le patrimoine héréditaire, la sélection doit se faire en fonction de la disposition génétique et non pas sur la base des performances / qualités observées.
La loi sur l’agriculture prévoit un élevage autonome en Suisse. La Confédération soutient les éleveuses et éleveurs dans leurs efforts pour une production économique, de haute qualité et respectueuse de l’environnement.
A la fin du 18e siècle, l’amélioration des taureaux d’élevage était avant tout au premier plan en Suisse en vue de la promotion systématique de l’élevage bovin. La fondation de syndicats d’élevage locaux et de fédérations d’élevage à l’échelon suisse a commencé durant le dernier quart du 19e siècle. Ils ont poursuivi ces objectifs. Des herd-books ou registres généalogiques ont été introduits. Jusqu’au milieu du 20e siècle, la santé, les performances, la forme et l’utilisation mixte au sein des races ont fait partie des buts d’élevage primaires. Depuis la fin du 20e siècle, des races laitières ou bouchères complètent souvent les races à utilisation mixte, l’insémination artificielle s’étant véritablement établie à partir de 1960 environ. Peu de temps auparavant, le contrôle laitier par des contrôleurs laitiers officiels avait été introduit. Depuis 1980, de nouveaux progrès et développements ont été réalisés dans l’élevage bovin grâce à la possibilité des transferts embryonnaires ainsi que, dans les dernières années, à l’aide de la sélection génomique. Depuis 1999, la banque de données sur le trafic des animaux existe au niveau suisse pour toutes les races bovines.
Les organisations d'élevage bovin reconnues ►
Brochure Génétique Suisse ►
Organisations d’élevage bovin reconnues CH |
Nombre d'exploitations (état en 2022) |